Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard, les retrouvailles 2/2

Perdue en mer et retrouvée treize mois plus tard, les retrouvailles est la suite et fin des aventures d’Ysé, notre chatte qui aura vécu 13 mois d’errance avant de la retrouver. Si vous avez manqué le début, c’est ici !

Chapitre III : Un an passe…

Un mois après la disparition d’Ysé, nous obtenons une place à la marina d’Agios Nikolaos. Nous y entrons le 21 septembre 2018. On y restera jusqu’au 02 avril 2019. Nous espérons travailler l’hiver pour la récolte des olives. Malheureusement, c’est une année catastrophique pour les olives et je me remets à chercher des missions de traduction. Durant cet hivernage, notre amie Donatienne nous prête son appartement sur Elounda durant les deux mois d’hiver : décembre 2018 et janvier 2019. Nous retrouvons donc une vie de terrien à l’endroit où nous avons perdu Ysé.

L’hiver en Crète…Parlons-en un peu ! Hiver rude aux dires des crétois, cela fait au moins 20 ans qu’ils n’ont pas connu un tel hiver ! Il pleut presque tous les jours, il fait froid et le vent s’en donne à cœur joie. On connaîtra même la neige !

Hiver 2018/2019 en Crète

Le 02 avril 2019, nous quittons la marina et retournons au mouillage dans la baie d’Elounda. Dès lors, nous attendons le coup de sud pour rejoindre les Cyclades et quitter la Crète définitivement. Le 13 mai, le coup de sud arrive et profitons de cette occasion pour monter jusqu’à Paros. Nous quittons la Crète avec tout de même un gros pincement au cœur. Un mélange de tristesse et de soulagement. Tristes de quitter notre amie Donatienne et soulagés de quitter cet endroit qui, pour nous, représente un douloureux souvenir.

Bye Bye la Crète

Nous restons trois mois au mouillage dans la baie de Naoussa, sur l’île de Paros. C’est un bon abri pour le Meltem et cela me permet de travailler du bateau sur mon ordinateur. Je décroche quelques missions de traduction.

On s’était promis de ne plus avoir d’animaux à bord. Traumatisés par cette malheureuse expérience, nous n’avions aucune envie de revivre une telle émotion. Oui mais…Nous adoptons Méli, petite chatte abandonnée, à Naoussa. En fait, c’est moi qui insiste…Je n’arrive pas à me remettre de la perte d’Ysé. C’est sans doute égoïste, mais j’ai besoin de retrouver ce lien fort qui s’était installé avec elle.  

Méli, adoptée sur Naoussa

Début septembre, nous mettons le cap sur Kimolos, avec pour objectif la visite de Milos et une arrivée sur le Péloponnèse pour trouver un endroit où hiverner. Pas dans un port cette fois-ci, finance oblige, mais bien au mouillage. Nous ne verrons ni Milos, ni le Péloponnèse…Du moins pas cette fois-ci !

Balade dans les sentiers de Paros

Chapitre IV : Une heureuse nouvelle

La nouvelle tombe le 9 septembre 2019 à 14h11 ! Je reçois un coup de téléphone de mon amie Donatienne de Crète qui m’annonce : « Cyrille, je crois que j’ai une heureuse nouvelle pour vous…Ysé serait en vie et elle se trouve toujours à Elounda ».

A ces mots, j’éclate en sanglot. Pour nous c’est un choc. Les images de cette nuit cauchemardesque défilent à toute vitesse dans ma tête et tout ce que j’arrive à bredouiller entre deux sanglots : « Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! ». Je pleure à chaudes larmes, de joie et de rage car je pense d’abord, et avec certitude, à une erreur. Partie d’une bonne intention, mais à une erreur quand même. Puis, petit à petit, je me mets à y croire. Croire au miracle. Après tout, nous sommes en Grèce, berceau de la mythologie, pays imprégné de l’aura des plus grands philosophes de l’Antiquité. Ici tout est possible ! Je ne suis pas croyante mais j’avoue que la mer nous a rendus superstitieux !

Ysé

S’il s’avère que c’est bien Ysé, la question ne se pose pas, nous redescendrons en Crète pour la récupérer. Nous attendons donc la preuve par photos. Nous recevons les photos quatre jours plus tard. Le verdict tombe : c’est bien Ysé ! C’est l’explosion de joie dans le bateau !

Nous sommes donc à Kimolos. Nous prenons la fin d’un gros coup de Meltem pour descendre directement en Crète. Enfin, Nous arrivons à Elounda après 22 heures de navigation à la voile pour parcourir 110 milles.

Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard, les retrouvailles 

Nous attendons le lendemain matin (oh que c’était long !) pour aller la récupérer car ce soir-là il y a du vent et préférons l’accueillir dans les meilleures conditions. Nous nous donnons rendez-vous avec notre amie Donatienne qui sait où elle se trouve le lendemain matin à 7h45 !

Ce fameux matin arrive enfin et nous voilà donc à l’endroit où Ysé est censée se trouver. C’est un petit terrain vague, un peu à l’écart de la route, près d’une rangée de poubelles. Le comble est que le terrain en question se trouve à quelques mètres à peine de notre mouillage. C’est là où elle aurait été repérée. Sur ce terrain, se trouve un gros tracteur qui semble être là depuis longtemps. Pas de chance…Ce matin-là, le propriétaire du tracteur décide de faire tourner le moteur !

Baie d’Elounda, Crète

Alors on attend avec nos croquettes et notre panier. On fait les cent pas devant le tracteur et son chauffeur qui, au bout de quelques instants, éteint son moteur et repart. Nous pénétrons dans le terrain et l’appelons « Ysé ! Ysé ! »  Pas d’Ysé. Je grimpe sur un mur où derrière se trouve un cimetière et je continue à l’appeler. Puis je la vois arriver en courant…J’explose de rire, de pleur et continue à l’appeler jusqu’à ce qu’elle arrive. Elle hésite, vient, repart, pour finalement venir se frotter contre nous ! Nous ne repartirons pas sans elle ! Elle a grandi et le panier est trop petit. Elle ne rentre pas à l’intérieur de son plein gré ! Il faudra ruser avant qu’elle daigne entrer et l’emmener en kayak jusqu’au bateau. Première mission réussie. Maintenant, il y a la deuxième, car nous ne lui avons pas dit qu’elle avait désormais une petite sœur…

De retour à bord

Sitôt à bord, Ysé entre dans le bateau, fait tous les endroits où elle avait l’habitude d’aller. Elle retrouve tous ses repères en moins de deux et nous restons interloquer ! Elle avait pour habitude de monter sur mes épaules pour sauter sur une étagère et elle le refait instinctivement au bout d’une heure. C’est incroyable…On dit que les animaux ont une mémoire mais pas la notion du temps. Elle se souvient qu’elle n’avait pas le droit de rentrer là où nous dormons et continue à ne pas y aller. Elle n’a jamais fait ses griffes sur la sellerie et elle retourne faire ses griffes sur une vieille sacoche, là où elle les faisait un an plus tôt. Comme si c’était hier…

La cohabitation entre les deux chats se passe bien même si les deux premières heures ont été un peu difficiles. Le soir même, elles jouaient déjà ensemble. Nous avons l’impression que c’est même mieux qu’elles soient deux. Elles ne s’ennuient pas (et nous non plus !), jouent toutes les deux, dorment, mangent, un peu trop même !

Cohabitation Ysé et Méli, en pleine toilette…

Que s’est-il donc vraiment passé cette nuit-là, un an plus tôt?

On ne le saura sans doute jamais. Mais on suppose qu’elle a réussi à nager à contre-courant vers le bord le plus proche. Elle se trouvait en fait à quelques mètres de là où nous mouillions…Cela nous semblait tellement incroyable et impossible le jour où c’est arrivé.

Retrouvée grâce à un fabuleux réseau

En conclusion, tout ceci n’aurait pas eu lieu sans l’aide précieuse de personnes que je tiens à remercier! Notre amie Donatienne, qui avait fait circuler la photo d’Ysé peu aprés sa disparition, a permis à Hanne, bénévole de l’association Voice of the Cats Alliance (Vocal) de reconnaître Ysé , se souvenant de la photo! Nous leur devons beaucoup ! Si Ysé a pu rester en vie tout ce temps, c’est grâce au travail remarquable de tous les membres bénévoles de l’association Vocal qui stérilisent (afin de limiter la prolifération), soignent (car les animaux sont souvent malades et en piteux état), nourrissent et récupèrent tous les animaux abandonnés, et ils sont nombreux. Souvent récupérés dans les poubelles ou dans un sale état. Vous pouvez faire un don ou même adopter un animal via leur site, ils gèrent le transport ! Bref, c’est un vrai problème en Grèce.

Association sur Elounda, Crète.

Voilà, c’était l’histoire d’Ysé, perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard, les retrouvailles. Bon, d’accord, les chats ont 9 vies…Mais ce coup-là en compte au moins deux ! Et nous, on a eu une sacré chance !

Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard 1/2

Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard, est une histoire qui commence tristement, mais qui se termine comme dans les contes de fées. C’est une histoire que je souhaite partager avec vous, parce que la navigation réserve des joies et des peines aussi. C’est l’histoire de notre petite chatte, Ysé, que nous avons perdu dans la nuit du 19 au 20 Août 2018, à cause du vent. Nous étions alors au mouillage, dans la baie d’Elounda, en Crète, et attendions une place à la marina d’Agios Nikolaos.

Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard

Chapitre I

Petit retour un an plus tôt :

Quand on arrive en Crète pour la première fois le 31 juillet 2018, cela fait un peu plus d’un an que nous naviguons en Grèce. Nous trouvons Ysé sur l’île d’Othoni (au nord de Corfou) en juillet 2017. Elle mendiait à la taverna où nous mangions et n’appartenait à personne, comme la plupart des chats en Grèce. Quelques secondes ont suffi pour nous décider de faire d’elle notre troisième équipière. Elle n’a alors que quelques semaines.

A partir de ce moment-là, elle ne nous quitte plus et avale les milles avec bravoure. On redescend toutes les îles ioniennes, le golfe de Patras, puis celui de Corinthe, le passage du canal de Corinthe, les premiers milles en mer Egée, les Cyclades, les îles du Dodécanèse, Rhodes, les Sporades de l’est et le premier hivernage à flot dans la marina de Lesbos, pendant l’hiver 2017 – 2018.

Première rencontre avec Ysé

Au printemps 2018, l’équipée Sauvage reprend la navigation, objectif : la Crète. Nous arrivons enfin le 31 juillet dans la baie d’Elounda, au nord-est de la Crète. Tout se passe bien jusqu’à cette nuit fatidique du 19 août 2018.

Chapitre II

La nuit du drame :

Ce soir-là, nous savons qu’un fort vent de nord-ouest est prévu dans la nuit. Toutes les mesures sont prises : énième vérification de l’ancre, quelques mètres supplémentaires de chaîne sont lâchés, tout devrait bien se passer. La baie est bien abritée du nord-ouest et ce n’est pas la première fois que nous allons expérimenter cette situation. C’est certainement la violence des rafales qui nous réveille à 4h00 du matin. Ysé est toujours dans le bateau, contente de voir du monde debout à 4h00 et en profite pour avoir quelques croquettes de plus. Jusqu’ici, tout va bien. On retourne se coucher car je me lève à 6h00 pour aller travailler à la plantation d’olive où je suis guide pour la saison et fais la dégustation d’huile d’olive aux touristes français et anglais qui viennent visiter le domaine.

A 6h00, le réveil sonne, je me lève. Je sens tout de suite qu’il y a quelque chose qui cloche. En effet, Ysé ne vient pas me faire la fête ce matin. Je sors et me rends dans le cockpit. J’appelle. Ysé n’est plus là. C’est panique à bord…La veille nous avions remonté l’échelle. Il n’y avait donc rien pour lui permettre de remonter à bord au cas où elle tomberait à l’eau. Mon ami voit les traces de griffes au cul du bateau. Nous n’étions qu’à quelques mètres et n’avions rien entendu. On fond en larme. A partir de ce moment-là, un sentiment de culpabilité et de tristesse s’abat sur nous et ne nous quittera plus. Désormais, la Crète n’aura pour nous plus qu’un goût amer, malgré les belles choses qui nous sont arrivées.

A sa recherche :

Nous la chercherons pendant des semaines et des semaines dans tout le village. La baie d’Elounda est immense. Devant nous se trouve la plage, et loin derrière, une côte. Etant donné la force et la direction du vent, la côte est donc le seul endroit pour nous où elle peut se trouver si elle a survécu. Mais plus on voit la distance qui sépare le bateau de la côte, et plus nos espoirs s’amoindrissent. Il est impossible qu’elle ait survécu. En plus, si elle s’est épuisée à vouloir remonter sur le bateau…

Notre amie Donatienne, qui vit en Crète depuis plus de 15 ans et qui connaît beaucoup de monde, partage la photo d’Ysé sur les réseaux sociaux, puis l’envoie aux associations d’animaux les plus proches. Elle me propose aussi de faire des affiches. C’est au-dessus de mes forces, je ne veux pas voir la photo d’Ysé à chaque fois que je descends au village, et je suis sûre qu’elle n’a pu survivre.

Le 21 septembre 2018, nous quittons la baie d’Elounda pour nous rendre à la marina d’Agios Nikolaos où nous resterons 6 mois…

A suivre la semaine prochaine: Perdue en mer et retrouvée 13 mois plus tard, deuxième et dernière partie.

Tout sur la nouvelle taxe en Grèce: TEPAI

Nouvelle taxe en Grèce : la TEPAI. Cette fois-ci c’est la bonne ! Cette nouvelle taxe en Grèce est applicable à partir du 1° Avril 2019 pour tous les bateaux de plaisance ou à usage professionnel supérieurs à 7 mètres de long. Ce n’est pas un poisson d’avril. Vous trouverez ci-dessous les formalités à faire, les tarifs, et toutes les informations nécessaires pour être à jour !

La nouvelle taxe en Grèce « TEPAI » s’ajoute à la DEPKA, document officiel à faire à votre arrivée en Grèce, que j’ai déjà évoqué dans un article précédent : Formalités en Grèce pour un voilier de 33 pieds.

Nouvelle taxe en Grèce : A qui s’adresser à l’arrivée ?

Il est conseillé de tout faire en même temps : DEPKA et TEPAI, car ce sont les autorités portuaires (PP= Port Police) qui fournissent les documents, mais le paiement se fera au « bureau des taxes ». Si vous faites la DEPKA pour la première fois, vous serez obligés de toute façon, de repasser par la case « Port Police » afin de vous faire tamponner le document.

Tarif de la nouvelle taxe :  

1.Pour un bateau supérieur à 7 mètres jusqu’à 8 mètres : 16.00€ par mois
2.Pour un bateau supérieur à 8 mètres jusqu’à 10 mètres : 25.00€ par mois (ce qui est notre cas)
3.Pour un bateau supérieur à 10 mètres jusqu’à 12 mètres : 33.00€ par mois
4.Pour un bateau supérieur à 12 mètres : le calcul est différent : « 8€ par mètre, calculé à partir du premier mètre ». Alors si votre bateau mesure 12,01 mètres, le montant total par mois sera de 12,01 mètres X 8€ = soit 96.08€ / mois). Ouille…

On vous demandera aussi la durée de votre séjour. Si vous restez par exemple trois mois en Grèce, il est plus judicieux de payer la totalité d’un coup (les trois mois). Cela vous évite de refaire cette formalité aux autorités portuaires chaque mois.

Informations complémentaires :

Pas la peine de demander une ristourne si vous arrivez en cours de mois ! Tout mois commencé est dû. Donc, si vous êtes en Grèce du 12 Juillet au 03 août sur votre voilier de 10 mètres, la somme à payer sera de : 2 mois X 25€= 50€.

Le paiement de cette taxe se fait soit AVANT votre arrivée dans les eaux grecques (possibilité de remplir un formulaire en ligne), soit le JOUR-MÊME de votre arrivée (quand vous faites votre entrée). Mais ce n’est ni PLUS TARD, ni LE LENDEMAIN !

Les réductions possibles pour la nouvelle taxe en Grèce :

Si vous décidez de payer l’année entière en une seule fois (je pense à ceux qui ont leur bateau en Grèce à l’année), vous bénéficiez de 10% de réduction.

Si vous avez un port d’attache en Grèce, soit un contrat d’un an avec une marina, et que votre voilier mesure moins de 12 mètres, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 20%, qui peut s’ajouter à d’autres réductions (les 10% si vous payez l’année en une seule fois). Vous devrez fournir votre contrat ou votre attestation annuelle de la marina qui vous héberge.

Dans ce cas-là, je vous engage à prendre contact avec votre marina d’accueil. Consultez également en ligne le site suivant (il est en grec et en anglais): cliquez ICI

Vous pouvez consulter la brochure qui résume les explications ICI

Vous trouverez également les informations dans la page 15 du document « la foire aux questions », à la rubrique 8 : « eTEPAI APPLICATION ». Il existe aussi un formulaire électronique de paiement en ligne.

Les pénalités en cas de non-paiement de la nouvelle taxe en Grèce :

Message spécial de rappel pour les « sceptiques ! »  :

J’insiste sur le point que cette taxe est bel et bien entrée en vigueur au 1° avril 2019. Cela fait des années que les autorités grecques en parlent. Mais jusqu’aujourd’hui, elle n’avait jamais été appliquée et on n’y croyait plus !

En cas de non-paiement de cette nouvelle taxe, voici les sanctions auxquelles vous serez exposés :

1.Pour un bateau supérieur à 7 mètres jusqu’à 8 mètres : 190.00€ d’amende.
2.Pour un bateau supérieur à 8 mètres jusqu’à 10 mètres : 300.00€ d’amende.
3.Pour un bateau supérieur à 10 mètres jusqu’à 12 mètres : 400.00€ d’amende.
Et Pour un bateau supérieur à 12 mètres : 1 100.00€ d’amende.

Pour de plus amples informations, vous pouvez aussi consulter le site suivant : www.aade.gr/polites/etepai

Les versions disponibles sont en grec ou en anglais. Mais vous avez un PDF que vous pouvez télécharger : la foire aux questions. Utile, si on parle anglais !

Pour les cas « particuliers » :

Si, par exemple vous hivernez en Grèce mais hors de l’eau. Il y a donc possibilité d’être exempté de la nouvelle taxe tout le temps où votre bateau se trouve hors de l’eau. Pour cela, je vous engage à prendre contact avec votre marina d’accueil. Mais attention, sitôt le bateau remis à l’eau, vous avez l’obligation de payer la taxe !

J’espère que ces informations vous seront utiles. N’hésitez donc pas à partager cet article pour les copains et les copines qui vont en Grèce cet été. En attendant, je vous souhaite à tous une belle saison de navigation !

Retour sur notre mouillage à Santorin

Notre mouillage à Santorin a pu se réaliser grâce à des conditions météos idéales. Un gros coup de chance nous a permis de tester le mouillage au sud de l’île. Nous y sommes restés trois jours et avons donc pu profiter pleinement de ce petit joyau des Cyclades. Trois jours c’est mieux que rien !

Nous étions à 50 milles nautiques de Santorin lorsque que les prévisions météorologiques annoncèrent une pause du Meltem sur une durée de trois jours. Nous levons l’ancre le 8 juillet à 6h00 du matin d’Astipalaia et mettons le cap sur Santorini ! 35 milles à la voile et 15 milles au moteur. Nous arrivons en fin d’après-midi.

Le mouillage à Santorin :

C’est au sud-ouest de l’île, entre la « Red Beach » (la plage rouge) et le site archéologique d’Akrotiri que nous arrivons pour la première fois à Santorin. Il n’y a pas foule pour un 8 juillet, les fonds sont sains (sable) et les profondeurs idéales (6,50 mètres au sondeur). Sauvage est ancré, mais nous décidons d’attendre le lendemain pour descendre à terre. Nous regardons à nouveau la météo, le Meltem confirme sa grève et décide de nous laisser trois jours tranquilles !

Par contre, si vous recherchez la tranquillité, nous vous déconseillons le mouillage devant la « Red Beach ». En effet, La beauté du site s’effrite vite à l’arrivée des hordes de touristes transportés par des flottes de catamarans ! Ceci dit, ils n’y passent que très rarement la nuit.

Première journée : activités possibles du mouillage de Santorin 

Malgré une météo qui s’annonce clémente, nous avons une petite appréhension de laisser le bateau tout seul au mouillage. Nous décidons donc de ne pas trop nous éloigner pour cette première journée et allons visiter le site archéologique d’Akrotiri qui se situe à 5 minutes à pied ! Le site nous offre un magnifique aperçu de la civilisation minoenne. C’est une merveille !

Nous prenons les renseignements nécessaires afin de nous rendre le lendemain à Fira (Thira). L’arrêt de bus se trouve à 5 minutes du mouillage, il y a un départ chaque demi-heure et le trajet ne coûte qu’ 1.50 euros !

Une petite brise se lève et le mouillage de Santorin devient un peu rouleur mais il en faut plus pour déloger l’équipage de Sauvage ! On sait que cette occasion est unique, alors ce n’est pas le moment de faire les difficiles.

Vue de Thira

Deuxième journée : Thira

Nous passons la deuxième journée à Fira (Thira). Malgré le tourisme de masse et la chaleur écrasante, la beauté du paysage ne nous laisse pas avare d’émotions. De plus, dès que vous dépassez toute la lignée des hôtels, la foule devient de plus en plus éparse. Ne manquez surtout pas la balade jusqu’au rocher de Skaros !

Troisième journée : Oia 

Finalement, la météo nous confirme que ce sera la dernière journée sur l’île de Santorin. Nous essayons donc de visiter un autre village phare de l’île: Oia. Nous changerons de bus à Fira, puis nous ferons le retour à pied de Oia à Fira.

Parce que la balade entre Oia et Thira vaut la peine ! 12 kilomètres en longeant la crête et toujours une vue imprenable sur la mer et la caldeira! On y croise peu de touristes ou les plus courageux ! On sue mais on se prend une sacré gifle par dame nature.

En guise de conclusion, je vous partage la vidéo que nous avons faite à cette occasion. Alors Bon visionnage!

Si cet article vous a intéressé, vous trouverez alors plus d’informations sur notre bilan de 8 mois de navigation en mer Méditerranée ICI !

Hivernage en Crète

Si vous prévoyez un hivernage en Crète, évitez d’y aller la fleur au fusil ! Les marinas sont peu nombreuses et les places sont comptées. Vous trouverez donc dans cet article, des informations concernant notre hivernage en Crète à la Marina d’Agios Nikolaos. Tout sur la Procédure, les tarifs, et l’ambiance de vie de ponton !

Précaution à prendre pour un hivernage en Crète :

Réservez à l’avance si vous envisagez un hivernage en Crète. Vous trouverez les coordonnées du site ICI et pourrez contacter Miss Despina pour demander les disponibilités. Si, par exemple vous comptez hiverner en Crète pour l’Hiver 2020, feu partez, c’est maintenant qu’il faut commencer !

Nous avons eu de la chance de trouver une place car nous avons bénéficié d’un coup de pouce de mon employeur qui connaissait quelqu’un à la marina!

Marina Agios Nikolaos

Il faut savoir que même si la Crète est une grande île, les mouillages et les marinas bien abrités sont peu nombreux. La majorité d’entre eux se situent au nord de la Crète.

Oubliez l’hivernage au sud de la Crète : trop dangereux l’hiver à cause des gros coups de sud. On nous a rapporté que chaque hiver, les dégâts sont nombreux. Cela touche autant les bateaux que les infrastructures.

Nous sommes arrivés en Crète le 31 juillet, et avons mouillé dans la baie d’Elounda (nord-est). Nous avons obtenu une place à la marine d’Agios le 21 septembre. Elle est très bien notée et son emplacement constitue un excellent abri contre les vents dominants.

Tarifs pour un hivernage en Crète :

Concernant la marina Agios Nikolaos, il faut compter en moyenne 1800 euros l’année pour un voilier monocoque de 10 mètres. Eau et électricité en supplément. Le mètre cube d’eau coûte 3.50 euros et 0,36 cts par Kilowattheure. Vous pouvez consulter la liste des tarifs ICI (attention, ce ne sont pas ceux de l’année en cours, mais cela donne une idée, et ils sont indiqués hors taxes. Il faut donc rajouter 24% de TVA).

Plage Agios Nikolaos

La règle est toujours la même : plus longtemps vous restez et moins cher vous payez. Nous pensions alors ne rester que 6 mois, ce qui nous a coûté 1200 euros. La différence est surprenante, mais nous n’avions pas envisagé de rester tant de temps et notre caisse de bord criait famine !

La marina est propre et bien entretenue : Douches avec toilette privé, machine à laver (3 euros), sèche-linge, bibliothèque, sans oublier le coin des petites annonces ! Située à deux pas du centre-ville, tout est à proximité (cafés, restaurants, supermarchés, boulangeries, gare routière, etc…).

La vie de ponton à Agios Nikolaos

Quand nous étions à la marina de Lesbos, nous pouvions comptés les personnes présentes à l’année sur les doigts d’une main. Par contre, à Agios Nikolaos, il y a une vraie vie de ponton. Nous avons rencontré quelques français mais, d’une manière générale ils repartent en France à partir de la mi-octobre. Actuellement, nous avons rencontré des suisses, des autrichiens, beaucoup d’anglais, et des allemands.

Des cours de gym (gratuits) sont proposés deux fois par semaine! Il y a même une page Facebook pour les « amis de la marina d’Agios Nikolaos ». Tous les dimanches, le club nautique met sa salle et sa terrasse à la disposition des plaisanciers (pour la somme de 2 euros). C’est l’occasion de se rencontrer, de créer des liens et chacun prépare quelque chose à manger.

Si vous aimez la marche, vous avez le club des randonneurs qui organisent des treks à partir de la marina.

Nombreux sont les bars, restaurants, et autres commerces des alentours qui organisent des ateliers et des soirées à thèmes.

Elunda, vu de la route en venant d’Agios Nikolaos

L’année dernière nous hivernions à flot à Lesbos, plus d’informations concernant cet hivernage ICI.

Nous serons à la marina d’Agios Nikolaos jusqu’au 31 mars 2019, puis avons pris la décision de nous remettre au mouillage dans la baie d’Elunda et de trouver un travail sur place. Dans ce cas, nous éviterons à la fois les frais de transport et de marina même si travailler et être au mouillage complique un peu la vie! (surtout en ayant un kayak comme annexe!).

Si tout se passe bien, nous envisageons de repartir en mer à la fin de la prochaine saison touristique. A suivre…

Retour sur une escale, le port de Palerme

Retour sur une escale : le port de Palerme. J’aimerais revenir sur un coup de cœur au cours d’un premier galop d’essai avec notre gladiateur. C’était en 2015, et toujours en mer Méditerranée. Ce premier « vrai » voyage s’étale de mai à septembre. Le port de Palerme sera notre deuxième escale dans un port italien. Nous y restons cinq nuits et découvrons la fête du 14 juillet : Santa Rosalia. J’entends encore l’agent du port nous dire : Le 14 juillet à Palerme, c’est notre carnaval de Rio, c’est la grande fête ! Nous n’avons pas d’autre choix que de prolonger le séjour… Lire la suite

S’avitailler et se ravitailler en Méditerranée

S’avitailler et se ravitailler en Méditerranée ne représentent aucun problème majeur. A l’inverse d’une longue traversée comme celle de l’Atlantique, il est rare de se retrouver plus de deux jours loin d’une côte. Il y a toujours un continent ou une île qui vous permettra de refaire le plein de vivres, mais  aussi de carburant, et de gaz. Toutefois, nous avons pu constater quelques différences et certaines de nos boîtes de conserves considérées comme très banales ont fait l’objet d’un véritable festin ! Lire la suite

Bâbord et Tribord ou côté vulgaire contre côté noble

Bâbord et Tribord, côté « vulgaire » contre côté « noble ». Sur un bateau, la gauche c’est Bâbord, et la droite c’est Tribord. Mais connaissez-vous leur histoire et savez-vous pourquoi Bâbord est considéré comme étant le côté vulgaire et Tribord comme étant le côté noble ? À travers quelques faits relevant tantôt de l’anecdote, tantôt de l’histoire, il est intéressant de se pencher du côté de Bâbord et de Tribord ! Lire la suite

Bilan de 8 mois de navigation en mer Méditerranée

C’est parti pour un bilan de 8 mois de navigation en mer Méditerranée ! Pourquoi un bilan ? Sans doute, parce que c’est notre première longue navigation, sans date fixe de retour. C’est un moyen d’identifier les manques et de réfléchir à certaines améliorations pour les navigations futures. Nous étions également curieux de connaître le nombre de milles nautiques, les heures de moteur, les nuits au port et au mouillage durant cette période. Ce bilan de 8 mois de navigation part du 17 mars 2017 des îles des Embiez (83), et se termine à la mi-novembre à Lesbos, en Grèce. Lire la suite

Les 120 jours de Lesbos, hivernage à flot

Hé bien voilà…Nous venons de signer un contrat de 4 mois à la marina de Mitilini, sur l’île de Lesbos, pour notre hivernage à flot. Nous allons donc passer l’hiver sur la troisième plus grande île de la mer Égée et la plus grande des Sporades de l’est. C’est un hivernage à flot qui arrive un peu plus tôt que prévu. Nous ne pensions pas non plus aller dans une marina, mais le port municipal de Mytilène ne se prêtait pas à un long séjour. Nous avions alors deux options : redescendre vers le sud, ou monter plus au nord. Ni l’une ni l’autre ne nous satisfaisait… Lire la suite