Deux mois de navigation autour des îles Baléares m’ont données l’envie de livrer mes impressions de retour. Le voyage s’est déroulé sur les mois d’été : Juillet et août. C’est le temps qui nous a été donné avant de remonter sur La Ciotat.
Alors, plutôt qu’un guide touristique, cet article se nourrit essentiellement de mes coups de cœur mais aussi de mes petites déceptions.
Coups de coeur des îles Baléares :
La sargantane, espèce endémique
la région des salines
– Formentera : Pour être la plus petite « la Pitiüsa menor » mais restée la plus pittoresque (elle est ma favorite). Pour avoir fait le tour de l’île à la voile, pour ses eaux cristallines et la richesse de ses fonds marins. La quiétude de ses petits bourgs, et ses Sargantanes peu farouches ! C’est de Formentera que le ferry nous a conduit jusqu’ Eivissa, sur l’île d’Ibiza.
Côte rocheuse de Formentera
Paysage de Majorque dans la Sierra de la Tramuntana
Façade moderniste avec mosaïques d’une rue de Palma
– Majorque : La Mama ! Pour sa côte ouest rocheuse offrant un panorama à couper le souffle ! Son nombre incalculable de grottes, ses petites « calas » encore préservées où l’absence de gros complexes hôteliers ne gâche en rien ses paysages. La vieille ville de Palma, qui mérite le détour, pour le village de Soller relié à Palma par un train électrique datant de 1929 !
Notre mouillage aux « Ses illetes » s’est révélé un bon abri pour les vents dominants d’été (Secteur Sud-Est) et malgré la sur-fréquentation estivale, on arrive toujours à trouver une petite place. Le bateau était à l’abri, ce qui nous permettait de prendre le bus jusqu’au centre de Palma.
La cathédrale de Majorque
El Cami de Cavalls, le chemin des chevaux
Ballade en kayack sur la rivière de la cala Trebalujer
– Minorque : Pour son côté « plus tranquille » en pleine saison. Sa cala Trebalujer où il suffit de faire quelques pas et replonger le kayak dans une rivière jouxtant la mer ! Le charme de Ciutadella et son joli petit port. Le port naturel de Mahon et son architecture marquée par son occupation britannique du XVIII°. Pour son « cami de Cavalls » (GR223) qui fait tout le tour de l’île offrant des ballades inoubliables. Et aussi pour son artisanat et sa gastronomie (on ne résiste pas à son délicieux fromage, ni à son odeur !). Enfin pour la baie de Fornells d’où on repart (ou arrive !) et qui nous fait profiter de son agréable palier de décompression !
Port de Ciutadella
Petites déceptions des îles Baléares :
En raison de son industrie moderne du tourisme et son urbanisation anarchique qui en découle: des ports et des villes sans charme, manquant de convivialité.
Urbanisation excessive d’Ibiza
Toutefois, la vieille ville d’Eivissa mérite d’y consacrer une journée ou plus, si vous êtes un(e) accro du shopping ou du dernier bar VIP branché.
Arrivée en ferry, vue sur la citadelle d’Eivissa
Pour conclure: au retour des îles Baléares… Si j’avais eu le choix, j’aurais certainement choisi les mois de Mai/Juin ou Septembre/Octobre. De sorte à éviter les mouillages trop bondés à cette période et prolonger le temps des escales dans les petites criques et calas restées encore sauvages et passer plus de temps à arpenter l’arrière-pays.